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De nouvelles manières de lutter contre les accidents de la route

L’éthylotest antidémarrage ou EAD et le label «Ville prudente» arrivent…

Doté de plusieurs outils lui permettant de poursuivre sa politique d’information et de formation pédagogiques envers tous les usagers de la route (conducteurs de véhicules ou de deux roues, piétons et même passagers de voitures), le comité départemental de La Prévention Routière de Loir-et-Cher (PR 41) va développer deux actions-phares en cette année 2018.

 

Tout d’abord, le véhicule équipé d’un éthylotest antidémarrage (EAD), que la PR 41 vient de se voir offrir*, va permettre de sensibiliser, stagiaires et visiteurs d’opérations de vulgarisation, aux nouvelles techniques qui équiperont sous peu véhicules en petit nombre et grandes flottes de sociétés, avant ceux des particuliers pour tous les pilotes peu respectueux d’une certaine éthique de la consommation forcée de produits alcoolisés. Ou par précaution pour les autres plus négatifs…

 

En effet, le préfet pourra proposer à un conducteur déjà sanctionné pour alcoolémie d’équiper sa voiture de ce type d’éthylotest et de se soumettre à un suivi médico-psychologique. Et si l’éthylotest n’est pas installé, la sanction pourra aller jusqu’à deux ans de prison, 4500 € d’amende, de 3 ans (maximum) d’annulation du permis ou 5 ans (max.) d’interdiction de conduire. Avec immobilisation du véhicule en cas de récidive, plus 1500 € d’amende si, en cas d’équipement, l’éthylotest est utilisé par une personne «saine» avant la prise, en mains, du volant par un conducteur «aviné»… C’est, en quelque sorte, une forme de sanction «adoucie», issue de la loi Taubira.

 

Par ailleurs, les communes très actives en matière de sécurité routière, avec aménagements divers facilitant une circulation sécurisée tant des véhicules que des piétons, pourront se voir attribuer, après avoir répondu à un cahier des charges draconien, au label «Ville prudente». Un programme avec un 30/km à l’heure commence a être installé dans certaines communes et à Blois il y a même un panneau qui indique 20 km/h, dans l’axe principal urbain, ce que personne ne respecte, naturellement.

 

Mais, plus que les appareils, consignes, conseils… il vaudrait mieux trouver une solution radicale et définitive pour changer l’état d’esprit et l’attitude des chauffeurs en qui sommeille, bien souvent, un chauffard.

 

*Monceau Assurances ; Lions Clubs du Loir-et-Cher ; Warsemann automobiles ; Mercura Signalisations.

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