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«Grogne» du Conseil départemental

La trêve des confiseurs, la fête de Noël que l’on soit pratiquant ou non, l’épiphanie et la galette, les résultats des dernières élections régionales au cordeau…tout semblait réuni pour que, juste après les vœux du président Leroy aux forces vives et aux habitants du Loir-et-Cher, la paix règne sur la salle Kléber-Loustau pour la première session de cette année de grâce 2016.

Certes, les onze mois qui restent à couvrir ou à courir vont sembler bien longs à celles et ceux qui souffrent du chômage et/ou de la maladie, mais personne ne pourra contester le fait qu’un vent nouveau de concorde souffle sur l’assemblée départementale. Depuis bien longtemps, on n’avait vu une telle unanimité pour voter les dossiers inscrits à l’ordre du jour des derniers travaux. C’est un véritable rassemblement républicain qui s’est installé (souhaitons pour longtemps…) pour reporter au mois de mars l’examen du budget primitif 2016, faute de précisions de la part de l’État quant aux dettes qu’il accumule envers les départements en non-remboursements de sommes avancées (282 millions d’euros, depuis 2002, en allocations individuelles de solidarité –APA, PCH et RSA-, entre autres), sans oublier les baisses de dotations de 40 millions d’euros, en 4 ans, sur un budget de 408 millions. Unanimité pour que les associations ne subissent pas trop les effets des contraintes budgétaires qui pèsent sur le Conseil départemental. Unanimité pour que la Dotation de Solidarité Rurale (DSR) continue à être «servie», comme cela existe depuis six ans, aux communes rurales de moins de 2.000 habitants, et par répercussion, aux entreprises locales et à leurs salariés. La DSR a déjà permis de financer plus de mille projets en générant plus de 100 millions d’euros de travaux dans les communes rurales. Une forme de retour à l’emploi qui pourrait être reprise au niveau national où l’on cherche toujours des solutions…Pour 2016, l’enveloppe de la DSR sera de près de 5 millions, avec une espérance de travaux à hauteur de 22 millions.

Maurice Leroy s’est félicité de l’excellence des relations avec Geneviève Baraban, présidente du groupe «Loir-et-Cher Autrement» qui a ouvert un dialogue franc, positif et constructif, au nom de la minorité, ce qui ne semblait, donc, pas être le cas de ses prédécesseurs toujours présents dans la salle, en souhaitant qu’elles se poursuivent dans un esprit républicain de bon aloi. Reste à savoir comment les anciens présidents ont accusé le coup de pied ou de poing selon affinités.

La période des vœux étant bientôt terminée dans toutes les communes, les regroupements se poursuivant au fil des réunions des conseils municipaux, il est plus que souhaitable que cette ère de bonheur de début janvier perdure, encore et encore, longtemps, longtemps, en Loir-et-Cher, pays de la sagesse et du bien-vivre, donc du vivre intelligemment ensemble pour une cause commune : le bonheur de tous les habitants. Ce sera notre vœu le plus cher. Que les élus départementaux, unis, entreprennent tout pour l’exaucer. Et ce, à l’unanimité, en s’enrichissant de leurs diversités, tout en conservant intactes et vives leurs idées respectives…

Richard MULSANS

Le Petit Vendômois

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